Payerne en quelques mots

Situation idéale

Payerne jouit d’un positionnement idéal pour toutes activités :

  • à 30 minutes de Berne – Lausanne – Neuchâtel ;
  • à 20 minutes de Fribourg et Yverdon ;
  • nœud ferroviaire CFF, RER TPF, RER Bernois (croisement de lignes) ;
  • autoroute A1 Zürich – Genève.

 

Histoire de Payerne

Une colline au cœur de la plaine

Les premières traces d’occupation de la colline au cœur de la ville de Payerne remontent aux IIe-IIIe siècle après Jésus-Christ. A l’écart de la grande ville d’Aventicum, alors capitale de l’Helvétie romaine, une famille influente fait construire une grande villa, un riche établissement rural. Cette famille des Paterni donnera plus tard son nom à la ville : Paterniacum. A la fin du VIe siècle, l’évêque Marius, saint Maire, évêque d’Avenches, fonde une chapelle dédiée à la Vierge Marie. Nous ignorons l’emplacement exact de ce premier lieu de culte chrétien, consacré le 24 juin 587.

Site clunisien

Au Xe siècle, Payerne est un domaine royal important de la Bourgogne transjurane. Ce royaume s’étendait à l’origine entre le Jura et les Alpes. Il était gouverné de 888 à 1032 par la dynastie des Rodolphiens. Le souvenir de l’épouse de Rodolphe II de Bourgogne, Berthe de Souabe, reine de Bourgogne, reste encore aujourd’hui fortement présent dans les mémoires payernoises. De fait, on ignore presque tout de celle qui fut peut-être fondatrice ou donatrice d’un monastère à Payerne et qui alimenta la mythologie du pays durant des siècles. C’est par sa fille Adélaïde, épouse de l’empereur Otton le Grand du Saint Empire romain germanique, que le monastère de Payerne entre dans le giron de l’abbaye de Cluny. L’Abbatiale de Payerne, joyau de l’art roman en Suisse, a été construite au XIe siècle sur le site d’églises antérieures. Sa construction reprend plusieurs caractéristiques de l’architecture clunisienne. Aux abords du monastère se constitue peu à peu un véritable bourg.

Au Moyen Age, le prieuré clunisien de Payerne était seigneur de la ville. Le prieur désignait un avoué laïc pour exercer en son nom l’autorité temporelle. La conscience d’une communauté de citadins indépendants du prieuré et ayant leurs intérêts propres se développe entre les XIIe et XIVe siècles. La ville obtient des franchises en 1347-8. Parallèlement, les habitants de la ville concluent des pactes de combourgeoisie avec Berne (1344), Fribourg (1349), Neuchâtel (1355) et Morat (1364).

A l’heure des réformes et des révolutions

Le XVIe siècle, siècle des réformes, apporte de grands changements dans l’organisation de la cité payernoise. Après la conquête bernoise, le 23 janvier 1536, la ville de Payerne prêtait hommage à la république de Berne et adoptait la Réforme, non sans heurts. Dès le XVIIe siècle, l’église abbatiale sert tour à tour à divers usages séculiers.

Sous le régime bernois, Payerne est lieu d’exception politique dans le Pays de Vaud. Grâce à son ancien lien de combourgeoisie qui l’unissait à Berne, il n’y a pas que le bailli bernois qui représente l’autorité de Leurs Excellences en ville de Payerne, mais également un avoyer élu parmi les bourgeois du lieu et dont la fonction première est celle de chef de la justice.

Vers la fin du XVIIIe siècle, Payerne a été prise dans le flot des révolutions. Peu après la Révolution vaudoise, la ville est désignée pour être chef-lieu du nouveau canton « Sarine et Broye » dont l’existence ne dure que quelques semaines. Payerne est ensuite incluse dans le canton de Fribourg. En 1802, les habitants demandent à être intégrés dans le futur canton de Vaud, indépendant depuis 1803.